THE VOLUNTEERED SLAVES
BIOGRAPHIE
Le groupe The Volunteered Slaves est né dans la chaleur de l’été 2002 au Festival Jazz in Marciac.
Leur nom, emprunté au thème « Volunteered Slavery » de Roland Kirk, donne le ton. Epris de liberté, ils cherchent une musique qui nous mélange et qui mélange les styles, les cultures, les générations, les genres… Avec eux, place aux rencontres humaines comme musicales.
Et c’est d’ailleurs par plusieurs années de live que le groupe commence son histoire et se fait remarquer. Sylvain Siclier du journal Le Monde parle de « l’une des formations les plus excitantes du moment… qui, plutôt que de s’écouter penser, joue pour que le corps lui réponde, et ravive l’ultime sursaut du jazz, celui de l’osmose avec le funk ».
Le groupe sort ensuite 2 albums, « Streetwise » en 2005 puis « Breakfast in Babylone » en 2009. L’énergie du live laisse place à une empreinte plus durable. Leur musique est saluée par le monde du Jazz (4 étoiles pour Jazzman, Sélection FIP et Must TSF) et c’est pour jouer leur fameux cover de « I want you back » qu’ils seront invites à jouer sur la scène des Victoires du Jazz en 2009. Mais elle séduit également Le Monde, Libé et même les Inrocks, dans lequel Romain Grosman écrit « Il y a dans ce combo hétéroclite une recherche et un sens de l’équilibre étonnants. »
On les retrouve ensuite sur la route pour de nombreux festivals (dont Marciac et Toulouse) et des tournées à l’international, notamment au Botswana qui les marquera particulièrement. Puis ils reposent leurs bagages à Paris et créent, pour Le Duc des Lombards les « VSOP » – Volunteered Slaves Organic Party. C’est dans le cadre de ce nouveau rendez-vous, dominé par la fièvre et la transe, que le groupe fête ses 10 ans de création.
Puis vient l’album « The Day After », inspiré par la supposée fin du monde de décembre 2012… Pour cette nouvelle ère, le groupe n’hésite pas à dynamiter le « Rock it » d’Herbie Hancock ni à nous remuer les tripes avec des compositions originales comme avec le titre « Tahrir Square ». Cette fois-ci, l’album sorti en 2013 en vinyle, fait l’objet de la rubrique d’Alain Manoukian sur France Inter : « Ces Slaves là sont les enfants du beat, du groove, de la tournerie, de l’ivresse des origines ». Dans sa rubrique « album de la semaine » Fip parle d’une musique « aux pouvoirs guérisseurs » qui « combine, l’air de rien, exigence musicale et jazz à haute teneur en groove ».