Hyperlapse

Résumé

Composé par le batteur et leader Stéphane Scharlé, ce 7ème opus d’Ozma a été pensé comme une photographie en mouvement. Cela se traduit par un carnet de voyage de 10 morceaux dédiés chacun à une ville que les cinq musiciens du groupe ont découvert ensemble, lors d’une incroyable tournée mondiale en 2018.

Le nom de l’album Hyperlapse est emprunté au registre audiovisuel. C’est un processus de captation dynamique fractionnée autour d’un sujet fixe, créant une impression troublante, organique, d’accélération du temps réel.

Ce clin d’œil à l’image annonce les ambiances très cinématographiques que l’on retrouve dans l’album et fait écho aux expériences de musique à l’image du compositeur Stéphane Scharlé. Il renvoie aussi directement au travail mené par la réalisatrice Juliette Ulrich, qui a suivi le groupe pendant cette année autour du monde et signe des productions (vidéo clip, web-série) qui accompagneront la sortie de l’album.

© Bartosch Salmanski

Premier album d’Ozma entièrement composé par Stéphane Scharlé, Hyperlapse lui a été inspiré d’une année de tournées aux quatre coins du monde qui a valu à Ozma d’être Succès Export 2018 du Bureau Export (3ème groupe français le plus exporté après Youn Sun Nah et Tigran Hamasyan). Chaque morceau est dédié à une ville où le groupe a joué en 2018, la plupart écrits en amont, comme autant de souvenirs fantasmés d’aventures à venir, d’autres faisant écho à des expériences vécues et à l’énergie ressentie sur place.

Pour ce nouvel album, Stéphane Scharlé s’est entouré de son line-up idéal, déjà réunis pour le précédent album du quintet Welcome Home (2016) : Julien Soro au saxophone et aux claviers, Tam de Villiers à la guitare, Guillaume Nuss au trombone et son compagnon de toujours Édouard Séro-Guillaume à la basse.

Ces dix nouvelles compositions ont été éprouvées et muries au contact des publics extrêmement variés de leurs 56 concerts donnés dans 13 pays, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. C’est donc un album frotté au réel, enrichi des rencontres humaines et des chocs culturels auxquels les cinq comparses se sont confrontés pendant une année de tournées internationales.

Ce nouveau répertoire promet de belles surprises pour les aficionados du quintet, qui retrouveront son énergie jubilatoire et ses parcours narratifs, et découvriront de nouvelles textures sonores, des incursions électroniques, mais aussi des ballades quasi acoustiques, comme sur À Leila, titre hommage à la jeune photographe Franco-Marocaine victime en 2016 des attentats de Ouagadougou.