MANU DIBANGO
BIOGRAPHIE
Manu Dibango, saxophone, piano, vibraphone, Marimba, chant, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, naît le 12 décembre 1933 à Douala au Cameroun.
En mars 1949, alors qu’il n’a que 15 ans, Manu Dibango arrive en France. Il débarque à Marseille après 30 jours de bateau et est accueilli à Saint Calais dans la Sarthe, par la famille Chevalier. Après le collège Jules Ferry à Saint-Calais, il poursuit ses études à Reims puis à Paris.
Dès 1953, entre Paris et Bruxelles, il se consacre à la musique, son unique passion, et devient professionnel en 1957. De France, il émigra en Belgique où il vécut presque en permanence pendant 5 ans. A Bruxelles, il fréquente les boîtes de jazz et s’impose comme un excellent musicien où il joue avec les meilleurs musiciens belges et étrangers. Il grave plusieurs disques dans des marques différentes, mais c’est surtout sa collaboration avec Kabassélé et l’African Jazz qui le firent connaître du public africain. Pour la 1ère fois, en 1964, avec son African Soul Quintet, un Africain va enregistrer du jazz.
De retour en France, Manu se fait remarquer et accompagne les vedettes de la chanson française. Il collaborera notamment avec Nino Ferrer dont il devient le chef d’orchestre, Mike Brandt, Dick Rivers, Michel Fugain….
En 1973 : « Soul Makossa « déferle sur les ondes aux Etats Unis et devient un tube planétaire, et met Manu et son saxophone sous le feu des projecteurs. Plus de 30 ans ont passé, et ce titre est toujours d’actualité car tout simplement « le plus samplé ». De Michaël Jackson à Caméo, Full Force, C&C Factory, Jay Z, ou encore Jennifer Lopez ; rares sont ceux qui ont pu résister au son de MAMAKO, MAMASA, MAMAMAKOSA sans en faire usage.
Mais, ce serait trop simple de réduire la carrière de Manu au seul succès de « Soul Makossa », à voir sa discographie impressionnante. Symbole de la musique world puisqu’il a voyagé sur tous les continents, aussi bien pour sa musique que pour son action humanitaire, Manu Dibango représente l’émergence de la musique World.
Comme à son habitude, Manu Dibango veut bâtir un pont plus vibrant entre l’Afrique et l’Occident, à travers la Culture, car, pour le citer « on ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir ; nous sommes tous les révélateurs les uns des autres ».