MARJOLAINE REYMOND
BIOGRAPHIE
Entre 1990 et 2000, Marjolaine Reymond participe à de nombreuses créations et chante le répertoire contemporain qui lui offre une certaine liberté d’interprétation. Parallèlement, elle poursuit une activité de compositeur électroacoustique à Radio France et reçoit de nombreux prix et commandes d’État.
Elle reste cependant insatisfaite par le cloisonnement de ses activités artistiques et par la place monolithique qu’occupe le chanteur interprète ou le compositeur au sein du système musical. Marjolaine Reymond comprend qu’elle n’est pas une chanteuse de répertoire, ni vouée à la composition formelle, mais avant tout créatrice et improvisatrice de son propre univers. « Entrouvrez l’étrange labyrinthe de cette aventurière du son. C’est un monde à part. » Pierre Fageolle de Femme Actuelle
Elle se dirige alors vers le jazz et opère une fusion entre culture européenne et américaine, électronique et voix, musique contemporaine et groove. De ces mélanges naît une musique inclassable. « Marjolaine Reymond a su réintroduire le vocabulaire lyrique et l’écriture contemporaine dans une oeuvre qui se réfère aux valeurs de l’improvisation, de l’interaction et même du groove » Franck Bergerot de Jazz Magazine
Consciente de la radicalité de son langage et face à l’incompréhension du système, elle autoproduit ses quatre albums. Elle crée le label Kapitaine phoenix collectif pour réaliser Eternal Sequence (distribution Nocturne, 2005) avec Emil Spanyi, Balazs Horvath, Julien Francomano, Andy Emler, Linley Marthe et François Merville. « C’est une célébration, un feu sacré, à coup sur l’oeuvre d’artistes authentiques » Antoine Hervé
Puis elle enregistre un second opus Chronos in USA (distribution Cristal Records/Abeille Music, 2008) avec Yvan Robilliard, Benoît Delbecq, Hubert Dupont, Nicolas Larmignat, Jean Brice Godet, Christelle Séry, Sylvaine Hélary. « Nous vibrons désormais dans le sillage d’une audacieuse, aussi originale que cultivée, tout autant maîtresse d’une nouvelle poésie sonore que d’une émotion musicale très personnelle » André Francis
Grâce à sa collaboration avec Philippe Ghielmetti (Sketch, Minium, Illusion(s), Sans bruit, Vision Fugitive), elle s’oriente vers des formes plus proches de son langage et de ses origines musicales. Elle affine cette démarche dans To be an Aphrodite or not to be (Distribution Cristal Records/Rue Stendalh, 2013) avec Christophe Monniot, Alain Vankenhove, David Patrois, Xuan Lindenmeyer, Yann Joussein, Julien Pontvianne et Juliette Stolzenberg. « To be an Aphrodite or not to be est un disque de jazz qui dérange avant de séduire, ou plutôt qui séduit en dérangeant. » Michel Contat de Télérama – ƒƒƒƒ.
Elle se produit sur les scènes nationales et les clubs français (Opera de Reims, Pannonica, Ajmi, Einstein on the beach, Moulin à Jazz, Periscope, Maison du peuple, La Mezzanine, Triton, Sunset, Duc des Lombards, Halle de la Villette). Elle enregistre et joue avec Michel Portal, François Jeanneau, Simon Goubert, Denis Leloup, Mederic Collignon, l’Instabile Orchestra, Gianluigi Trovesi, Pino Minafra, Dino Saluzzi, Louis Sclavis, Pierre de Bethman.